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.:: Caractère ::.
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Cet hybride est méprisant au possible. Malgré sa musculature très développée, il reste prodigieusement fragile de santé et bouge le moins possible. Sa carrure le rend charismatique même si il ne dit jamais rien et qu'il est très passif. Il a une sainte horreur des dialogues et ne répond simplement pas aux questions qu'on lui pose et surtout lorsqu'il s'agit de questionnaire scientifique, parler lui demande une énergie considérable. Inexpressif et indifférent, il faudra se lever de bonne heure pour le faire sourire ou froncer les sourcils. Le monstre est habitué aux mauvais traitements que peuvent lui donner les scientifiques, subissant en silence quand il n'a pas possibilité de se défendre... Loin d'être docile, Mandarin sait se montrer dissuasif d'un seul regard mais n'a pas la moindre réaction lorsque l'on ose l'approcher, pas qu'il n'en n'a pas l'envie, il en a rarement la force pour dire vrai. Il lui arrive parfois de s'énerver et d'électrocuter un chercheur, en fait, il est très colérique même si il ne le montre pas, ayant appris à faire taire son sang chaud lors de ses moments de faiblesses, mais il ne faut pas l'embêter quand il est en bonne santé où il risque de partir dans une fureur sans nom. Et puis il y a les jours où Mandarin est plein de vigueur, enfin, tout est relatif, cela veut surtout dire qu'il est capable de se lever et d'aller s'asseoir à son bureau ainsi que d'envoyer sur les roses les scientifiques à coup de décharge bien que cela ne l'ennuie rapidement. Il se fiche bien de savoir ce qu'il va lui arriver, il est trop faible pour s'échapper ou encore survivre seul. Presque inoffensif, le seul conseil à donner et de ne pas être à sa porter lorsqu'il est en bonne forme, bien que continuellement recru, ses mouvements sont exceptionnellement rapides... Vous pourriez bien vous retrouver dans une situation désagréable si vous n'avez pas pris de précaution. Lorsqu'il parle cela surprend toujours les gens qui ne l'on jamais entendu, le timbre grave et enchanteur de sa voix le rend encore plus nostalgique et las qu'à son habitude comme si il n'était pas vraiment là. 

Il n'est pas dénué de sentiments, il ne sait simplement pas ce que cela signifie, étant né dans un laboratoire, il n'a jamais connu sa mère et la créature qui avait servi de géniteur. Mandarin n'a pas eu la chance de goûter à la douceur de parents aimant bien que les scientifiques n'étaient pas cruels avec lui dans son enfance, ils avaient même été très affectifs avec lui... Mais après le changement de chercheurs, ils l'avaient toujours considéré comme une bête, voir un objet, plutôt qu'un être partiellement humain et doté d'une capacité à éprouver et ressentir des sentiments. Il s'est donc très vite créé une carapace impénétrable d'indifférence et de nonchalance à l'égard de tous ceux à qui il avait comme interlocuteur.
Il n'a peur que d'une chose : mourir sans jamais avoir vu le soleil. Et son seul plaisir sont les combats organisés par les savants  dans lesquels il se défoule sur ses semblables. Faible certes, mais une envie de survivre incontestable malgré les apparences.

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.:: Mémoire ::.
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« Fais attention avec tes pelures de mandarine ! T'en mets sur le clavier ! »

« Mais non, tu exagères... Comment vont les mères et les ambrions ? »

Le brun pianota sur le clavier de l'ordinateur pour faire apparaître les échographies les ventres des femmes enceintes. Ils se levèrent légèrement de leurs sièges respectifs pour scruter l'écran. Cela faisait maintenant un mois qu'ils attendaient les résultats de leur expérience tenue secrète très jalousement par le gouvernement norvégien.

« Merde ! Ils sont tous morts. Putain d'ambrions ! »

Le blondinet regarda son collègue en mangeant un quartier de mandarine en réfléchissant avant de se pencher vers le clavier et de tapoter encore les touches. Le brun l'observait.

« Charles, ils sont morts, laisse tomber. »

Le blondinet sourit en gobant un autre bout de fruit cherchant visiblement quelque chose sur les images, sur dix femmes aucune n'avait eu la chance de garder le bébé en vie ? Impossible. Charles continua de modifier le contenu de la sonde d'une des femmes à distance. Ils devaient réussir. Il venait de finir les modifications quand il plaça ses mains derrière sa tête, satisfait avant de regarder son ami faire la moue.

« C'est bon Ewan, on peut laisser les autres partir et on garde le sujet numéro quatre. Si la créature survit, je choisis le prénom. »

Le brun se leva, ne répondant pas pour aller dire aux femmes qu'elles pouvaient partir, il sortit de la salle de contrôle en claquant la porte. Charles se laissa aller contre le dossier de sa chaise et posant son regard sur le fruit.


Une fois l'enfant prit à la mère, il fut placé dans une couveuse dans un espace clôt. Une immense pièce vide. Tellement vide que cela en donnait froid dans le dos. Charles fut le premier à entrer dans la salle de quarantaine, après avoir été félicité par tout son groupe de recherches. L'enfant apeuré, sans la présence de sa mère, pleurait toutes les larmes de son petit corps alors le blondinet voulut le prendre dans ses bras... Malheureusement, il fut électrocuté, pas assez fort pour le tuer mais suffisamment pour le mettre au sol. Sans savoir pourquoi, il rit.

« Mandarin ! Quelle force ! »

Ewan, à l'entrée, s'exclama exaspéré.

« Mandarin ?! Mais c'est une blague Charles ?! Ce n'est pas un bébé mais un monstre ! Il doit avoir un nom de projet ! Mandarin ! Mais je t'en foutrais du Mandarin moi ! Et ce nourrisson vient de t'électrocuter ! Sors de là ! Sombre con ! »

Charles lui lança le dossier de leur expérience. “ Projet Mandarines”. En lisant le titre, le brun piqua une grosse colère mais ne quitta pas la salle pour autant. Il commença même à compléter le dossier alors que l'autre berçait l'enfant qui se calma peu à peu.

Jour N°1 :

Jour N°2'198 :

Jour N°5'222 :

Jour N°5'226 :

Départ pour le bout du monde :

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.:: Vous ::.
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