Number Eight
Dénaturé The King of Time Forgotten
Messages : 698 Origine : "Italienne" Statut : Prédateur. Normalement...
Carte de Séjour Genre: Ambivalent Relations:
|
| Sujet: Number Eight Mar 7 Déc - 20:53 | |
| | [x] Identité : Number eight. ( ou n°8 ) [x] Age : Mort à trente-trois ans. En apparence, il n’a pas beaucoup plus de vingt et un ans. [x] Race : “Montre” C’est ainsi que les gens le nomment, malgré son apparence plus qu’humaine. C’est un être qui ne se transforme pas en monstre à la lueur de la pleine lune, qui na pas besoin de sang pour vivre… c’est juste un humain qui sait tuer rien qu’au toucher. [x] Pouvoirs : Passif : Il est immortel. Dans le sens premier du terme. Il est mort des dizaines, peut-être des centaines de fois mais… Il s’est toujours réincarné. Dans son corps. Avec sa jeunesse. Il est quasiment impossible de le tuer. Le seul moyen est de le brûler entièrement et de disperser ses cendres. Le démembrer ne sert à rien car si les moreaux venaient à être réunis… Number Eight pourrait à nouveau se réincarner. Le seul inconvénient à ce don c’est qu’il est on ne peut plus aléatoire. Il peut attendre un mois comme un siècle comme un millénaire avant qu’il ne puisse rouvrir les yeux. Autre chose d’intéressant c’est qu’il ne se souvient jamais de ses vies antérieures. Il se souvient de l’histoire, de la politique, de sons… de tout, sauf de qui il était et qu’il avait vécu à cette époque. Il ignore qu’il possède ce pouvoir. Heureusement pour sa santé mentale. Offensif : Il considère ce don comme une malédiction, ou presque. Sa découverte l’a terrifié. Il est capable avec un seul toucher, de tuer quelqu’un… par la souffrance… Oui pour de vrai, en lui causant une blessure véritable sans que rien ne se voit de l’extérieur. Oui. Il peut, rien qu’en vous effleurant vous écorcher vif. Vous arracher la peau alors que vous êtes parfaitement conscient de ce qui se passe. Il peut, s’il le souhaite, plonger sa main dans votre corps et retirer l’organe qui lui plait… Imaginez ! il vous prélève le cœur, encore chaud et palpitant, votre cerveau n’a pas le temps d’intégrer l’information que vous êtes déjà mort… Sans que rien ne soit visible sur votre poitrine. Mais ce don peut également servir pour soigner… Car s’il peut retirer un organe, il peut aussi retirer une balle de pistolet ou une tumeur… Rien ne lui est impossible à ce niveau là.
|
-------------------------------------------------- .:: Caractère ::. --------------------------------------------------
C’est difficile à dire aujourd’hui. Number eight à complètement perdu la mémoire, il est donc bien incapable de savoir comment il est réellement. En fait, il ne sait même pas ce qu’il est censé aimer ou détester, ce qui le met en joie ou en peine. Il ignore ce qui pourrait le rendre triste ou le révolter, il ne sait pas les causes pour lesquelles il devrait se battre. Il ne sait rien. Strictement rien. Quant à ses peurs… Devrait-il craindre les araignées ? Les fourmis ou les serpents ? Les dragons ou les monstres ? Il ne ressent rien de tout ça. Il sait pourtant qu’il devrait avoir peur, mais rien ne l’atteint. La seule fois où il a eut peur, c’est lors du débarquement où il avait failli se faire dévorer. Et encore. Ça lui paraissait limite normal. Mourir dévoré par un chien tricéphale était-il anormal ? Et déchirer un corps d'une simple pression, était-il commun ?
Mais bon. Tout ça n’aide pas à savoir comment est Number Eight dans sa vie sur l’île. Parce qu’il doit bien agir d’une certaine manière pour ne pas ressembler à un zombie. Donc n°8 est calme, d’un calme et d’une quiétude frôlant l’anormal, l’effrayant. Il est capable de balancer des atrocités verbales avec un visage indifférent, calme, en continuant de manger ou en remuant le feu. Comme si c’était naturel. On pourrait aisément le prendre pour un blasé de la vie. C’est presque ça. Sa tête un un monument historique rempli de document du passé. Il sait tout, se souvient de tout. Des sons, des odeurs, des images et des paroles, des livres et des événements. Et ce fait le rend également effrayant. Il trouve son savoir normal alors qu’il ne l’est pas du tout.
Pour le moment, sur l’île, notre sans nom préfère resté seul. Oui « préférer » la solitude à la compagnie. Dans un certain sens… il « craint » faire du mal ou autre. Oui ! voilà ! Ce qui l’a terrifié n’est pas d’avoir été quasiment dévoré, mais bien d’avoir arraché la peau d’un être vivant. Cet événement est resté gravé dans sa mémoire et il préfère clairement ne pas réitérer cet exploit.
D’après ses rares rencontres avec les autres habitants de l’île, n°8 à énormément de répondant. Il ne se laisse pas non plus marcher sur les pieds. Il lui arrive parfois d’entrer dans des colères mémorables et soudaines, inexpliquées pour la personne en face de lui et lui-même. Il est également très débrouillard, malin et intelligent. Il sait se servir de ce qui se trouve autour de lui pour s’assurer le minimum de confort requis et de protection indispensable.
… La seule chose qu’il sait vraiment, c’est qu’il est fasciné par Alexandre le grand et sa vie. Il tient particulièrement à une bague qu’il garde constamment sur lui, accrochée à une chaîne, pendant autour de son cou et dissimulée par ses vêtements. C’est le seul objet dont il ne peut se séparer. Les reste… n’a que peut de valeur à ses yeux.
-------------------------------------------------- .:: Mémoire ::. --------------------------------------------------
Ж Arrêté ? Et bien soit. Condamné à perpétuité ? Fort bien. Accusé d’homicide volontaire ? Ils m’avaient cherché. Ils avaient tenté de m’éloigner. Alors que je ne voulais juste que toucher. Certes, je cherchais sans doute dans ma tête un moyen de voler cette œuvre, mais je n’étais pas encore là. Certes, je m’étais rebellé contre l’autorité vénitienne, mais franchement, qui ne se rebellerait pas quand des types étranges tentent de vous agripper et de vous mettre au sol ? Dans une langue que vous ne comprenez même pas ! Voilà. J’en suis donc là. Condamné.
Jusqu’ici, tout cela ne m’avait pas dérangé. J’étais dans une cellule, avec un camarade qui ne me causait presque pas, me trouvant trop étrange. J’étais logé, nourris et je pouvais sortir de temps à autre. J’avais même de la lecture et droit à un accès à un ordinateur. Parce que je me conduisais bien. Bref, c’était la belle vie, je pouvais apprendre toutes les langues que je voulais, revisiter l’Histoire et apprendre les utilisations et vertus des plantes. Tout y passait. Ou plutôt tout y était passé. Parce que maintenant, à cet instant précis, je suis certain que plus jamais aucun livre ni ordinateur d’aucune sorte ne s’échouera dans mes mains. C’est bien triste quand on y pense. Non mais franchement ! Lorsqu’on m’avait dit que je serais transféré dans une autre prison, beaucoup mieux, rénovée et tout, sur une île… Bha j’avoue ne rien avoir vu venir. Une prison sur une île ou non, reste une prison. Quelle bonne blague.
Ces enfoirés voulaient juste se débarrasser de nous. Criminels jugés dangereux, rebus de la société. Des gens qui ne manqueraient à personne. Était-ce une raison suffisante pour nous faire ça ? Etions-nous donc si peu désirés ? Tant détesté ? Visiblement. Cette constatation durant un instant me révolta. Avant que tout ne soit à nouveau refoulé dans mon cœur, ma tête. Je regardai autour de moi cette scène digne d’un film d’horreur, captant que tout ceci était la réalité mais ne parvenant sans doute pas à l’ingérer. Je calai un peu mieux mon sac sur mon dos, et touchai le bijou caché à travers mes vêtements… Avant que je ne me retrouve le ventre collé au sol, quelque chose m’ayant rentré dedans avec force, me coupant le souffle et m’empêchant désormais de bouger. Je sentis une seconde plus tard, un élancement violent dans mon épaule gauche. Cette créature me déchirait les chairs pour mieux s’en nourrir.
Je crois devoir m’estimer heureux qu’il n’ait pas commencé par ma nuque. J’en serais mort quasi immédiatement. Non, à la place, je me mordis la lèvre avec force, m’empêchant de hurler alors que je n’avais envie que de libérer cette plainte. Je ne ferais pas ce plaisir à cette chose. Je tournai la tête au maximum, essayant de voir ce qui se permettait de me prendre pour un casse croûte et… Je restai un instant ébahit, essayant encore une fois d’accepter l’improbable. C’était une bête à visage vaguement humain, possédant un bec avec des dents, dans son dos s’étendaient des ailes alors que ses jambes n’étaient rien d’autre que des pattes de lion et ses bras, des pattes d’oiseau dont les serres étaient plantées dans mon flanc.
Un frisson de dégoût me parcouru et tandis que la bête replongeait vers ma blessure, je lui envoyai mon coude dans la gorge. Elle fit un petit cri étranglé et étouffé, reculant légèrement, desserrant un peu sa prise sous l’effet de l’étonnement. J’en profitai pour me tirer de là en vitesse. Je me retournai et me redressai vivement, ma tête me tournant sous le manque de sang et sous la douleur cuisante. Je fus immédiatement rejeté au sol, la bête sautant sur moi. Je mis mon avant bras devant mon corps pour ne pas subir trop de dégât. Le bras blessé… Je me mordis à nouveau pour ne pas hurler.
Je refusais catégoriquement de mourir ici, dévoré par cette chose. Je refusais de servir les plans de ceux qui m’avaient menti. Je ne leur ferais pas ce plaisir ! La rage me submergea, la haine et la colère… La créature hésita un instant en voyant l’expression de mes yeux et de mon visage… avant que son rire ne se fasse entendre. Je rêve où elle était heureuse de me voir réagir de la sorte ? Je marmonnai quelques mots peu flatteurs à l’encontre de cette chose avant qu’elle ne replonge vers moi, cette fois visant ma nuque, ma carotide. Ou ma jugulaire. Je réagis immédiatement.
Ma main se posa sur sa poitrine, et l’autre sur son visage difforme, comme désireuses de retenir la créature durant un instant… Avant qu’un cri déchirant de sa part ne retentisse. Un cri à glacer le sang, véritablement effrayant, l’expression même de la douleur et de la souffrance. Sa voix se brisa… Manque de souffle ou cri trop puissant… peut importe car à présent seul le silence lui faisait échos.
Je reculai devant l’horreur terrifiante qui me faisait à présent face. La bête hurla à nouveau, encore un cri plus paralysant. Elle était épouvantée par ce qui lui arrivait. Et j’étais tétanisé devant ce spectacle. Tout le monde nous regardait à présent tant, le hurlement supplantait les autres dans son émotion et sa puissance. Tout c’était figé, tous la regardait, tout était silencieux… sauf elle. Par pitié, qu’on la fasse taire ! Que quelqu’un achève ses souffrances ! C’était impossible de regarder cette chose sans en avoir les larmes aux yeux, sans en éprouver quelque chose, dans son cœur. Et pourtant je ne détournais pas les yeux. Parce que j’étais le principal responsable de sa douleur.
Après encore une seconde, mon regard tomba sur mes mains. Elles tenaient encore la chair de cet être. Son visage, une partie de ses bras et de sa poitrine. Je venais de l’écorcher vif. Même dans le noir je pouvais voir la mare de sang, je pouvais deviner les muscles mis à nus de l’être encore vivant… Je tremblai violemment avant de jeter au loin la peau de la pauvre créature… et je m’enfuis. Rapidement, le plus vite possible, m’enfonçant dans la jungle, pour ne plus entendre ce cri, pour ne plus être hanté.
Ça… Cet événement… Ça fera un an bientôt, qu’il s’est déroulé. Un an que je fuis la civilisation et les gens, pour ne plus jamais me retrouver dans pareille situation. Un an que je suis ici et que je survis, en tant que membre de la joyeuse caste des « monstres. » Ж
-------------------------------------------------- .:: Autres ::. --------------------------------------------------
A savoir sur lui... quelque chose d'utile. N'essayez jamais de dire quelque chose comme ça, d'envoyer une parole en l'air... Car Number Eight s'en souviendra. Il est capable de se souvenir de tout, absolument tout... Même de ce que vous portiez il y a cinq ans à tel endroit. Oui... C'est prodigieux... Mais c'est aussi une maladie. "Le syndrome du savant." Il la fait juste sous une nouvelle forme... il a la chance de ne pas avoir les inconvénients généralement liés à cette maladie. Il faut aussi savoir que Eight ne se sépare jamais d'une bague qu'il porte en chaîne autour du cou. Il ignore d'où elle vient mais sait qu'il est lié à elle. Il serait capable de tuer pour la garder. Elle est ce qu'il a de plus précieux.
-------------------------------------------------- .:: Vous ::. -------------------------------------------------- [x] Age : 18 [x] Expérience dans le RP : +- 6 ou 7 ans que je suis dans ce domaine. [x] Première impression du Forum : … xD j’ai aidé à le construire. Je ne peux que l’aimer. [x] Des Améliorations à apporter ? Si j’en vois, je m’arrangerais pour faire les changements ! [x] Code du Forum : [Code Validé par Seth] |
|